Jonathan, développeur de site Web multilingue
« Mon métier c’est de chercher, voire de créer la solution »
Aujourd’hui, entrons dans l’univers de Jonathan Lagache, développeur de site web multilingue chez ACSTraduction. Ce passionné, expert dans son domaine, a entièrement restructuré l’environnement web d’ACSTraduction. Grâce à lui, votre navigation sur nos sites est plus fluide, ergonomique et intuitive. Faisons connaissance avec le spécialiste !
Bonjour Jonathan, peux-tu te présenter ?
J’ai vingt-trois ans et je suis développeur Web dit « full stack », ce qui signifie que je peux construire un site internet de A à Z. J’ai également l’expertise pour pouvoir concevoir et utiliser les CMS, tels que WordPress. Les CMS sont des outils de création de pages web permettant une mise à jour dynamique de leur contenu. Je maîtrise les langages informatiques PHP, Javascript et Python, mais aussi HTML et CSS.
Quel a été ton parcours pour devenir développeur web ?
Après une 1ère Scientifique avec une spécialisation en mathématiques, je me suis réorienté en 1ère STI2D [sciences et technologies de l’industrie et du développement durable] option Numérique et sciences informatiques. Depuis toujours, je suis passionné par cet univers, et je programmais déjà très jeune. Au collège, les cours de mathématiques qui touchaient à la conception de programmes me fascinaient.
Alors que les autres utilisaient leur calculatrice pour tricher, je programmais des outils qui résolvaient directement les problèmes. En définitive, la programmation, c’est très mathématique. Après mon bac, je suis entré en classe préparatoire aux grandes écoles TSI [Technologies et Sciences Industrielles], et j’ai choisi les spécialités Maths Sup et Maths Spé. Je souhaitais intégrer une école d’ingénieur, mais passer les concours coûte très cher.
Par conséquent, j’ai cherché une formation dans le domaine du développement, et intégré un cursus de deux ans en développement web au sein de l’école ARIES à Grenoble. Durant la première année, il s’agissait de se former à la mise en page avec Photoshop, Adobe Illustrator et InDesign avant d’aborder les langages de programmation. Je n’ai pas fait cette partie car je maîtrisais déjà ces logiciels, et j’ai directement commencé par les enseignements traitant des langages HTML, CSS et JavaScript en cours d’année.
En deuxième année, on se concentre sur le développement web, soit le langage PHP en « orienté objet » qui permet une gestion du site plus efficace et dynamique, grâce à la création d’une boîte à outils que l’on utilisera sur plusieurs projets. Ce langage permet également d’appliquer des modifications sur l’ensemble d’un site.
Comment es-tu arrivé chez ACSTraduction en tant que développeur web ?
Je souhaitais effectuer ma deuxième année en alternance. ACSTraduction cherchait quelqu’un pour développer ses sites web, et a contacté mon école qui a proposé mon profil, étant donné que j’avais déjà un peu d’expérience professionnelle dans ce domaine. Le projet m’intéressait, il y avait un lien avec ce que je faisais chez ARIES, et j’avais les compétences pour mener à bien ce projet. Je me suis donc lancé.
Quelle est la différence entre un·e ingénieur·e en informatique et un·e développeur·se de site web ?
Disons que l’ingénieur·e en informatique apprend davantage de langages de programmation que le·la développeur·e web. L’ingénieur·e a un Bac+5 et peut tout faire en matière de développement, car tous les langages informatiques sont structurellement similaires à ceux qu’il·elle a étudiés. Le·la développeur·se web est plutôt un·e technicien·ne qui travaille avec les langages qu’il·elle maîtrise déjà, mais il·elle peut toujours apprendre d’autres langages en autonomie.
Quelle est la différence entre un·e infographiste et un·e développeur·se de site web ?
L’infographiste s’occupe de toute la partie esthétique, de la charte graphique, de l’identité visuelle de l’entreprise.
Le·la développeur·se s’occupe de la conception et de la mise à jour du site web. Nous sommes donc souvent amenés à collaborer.
Qu’as-tu fait au sein de l’agence de traduction ACSTraduction ?
J’ai restructuré et mis à jour leurs trois sites web, et également réparé certains bugs, notamment des bugs de compatibilité entre le thème [style] et les plug-ins utilisés. J’ai collaboré au quotidien avec l’entreprise WPML et l’infographiste qui travaille avec ACSTraduction, mais également avec Daphné Charpin-Lèbre, responsable clientèle professionnelle, et Sophie André, responsable de la boutique en ligne.
Elles ont supervisé la conception afin qu’elle s’adapte au mieux aux besoins d’ACSTraduction. J’aide également l’équipe à résoudre des problèmes informatiques au quotidien. La maintenance informatique n’est pas mon métier, mais je suis heureux d’apporter mon aide dans un domaine que je connais.
Quels sont tes projets en tant que développeur web à l’avenir ?
J’aimerais continuer à faire du développement web et me perfectionner en Python, notamment pour accompagner l’agence de traduction ACSTraduction dans ses projets de développement par le biais de l’intelligence artificielle. Après cela, je souhaiterais partir vivre au Québec et travailler pour une agence web par exemple.
Quelles sont les qualités d’un·e bon·ne développeur·se ?
Il est important de savoir faire preuve d’autonomie, de persévérance, de curiosité. Être développeur·se, c’est ne pas compter ses heures et posséder de très bonnes compétences de recherche, et enfin savoir communiquer, poser des questions et être à l’écoute des besoins du·de la client·e.
Qu’aimes-tu le plus dans ce métier ?
J’aime beaucoup l’autonomie de ce métier, et pouvoir m’organiser. C’est un métier qui demande une organisation très méthodique, énormément de discipline et de rigueur.
Quel cliché souhaiterais-tu mettre au jour sur ton métier ?
Créer un site web prend beaucoup de temps, cela ne se fait pas en un jour !
Quelle est ta philosophie ?
Aller au bout des choses. 🙂
Par Medge ALLOUCHERY pour ACSTraduction – 2019
Les précédents portraits
Melanie, experte en traduction français allemand
Melanie : experte en traduction français allemand vers l'anglais Cette semaine, plein phare sur Melanie Wilkos. D’origine américaine, Melanie fait de la traduction français allemand vers l’anglais en juridique. Curieuse et engagée, Melanie fait de sa double culture et...