Traduction de sous-titrage
Le sous-titrage est marqué par deux caractéristiques principales. Premièrement, les traducteurs doivent systématiquement respecter une limite de caractères pour laisser aux spectateurs le temps de lire, de comprendre le texte mais aussi d’apprécier l’image.
De plus, les traducteurs doivent travailler sur un logiciel qui permette de parcourir l’image et le son (sous forme d’un graphique représentant les ondes sonores) afin de faire correspondre la temporalité des séquences de sous-titres avec celle des paroles des personnages.
Traduction certifiée
Les traductions certifiées ont la particularité de revêtir un caractère officiel. La certification qu’elles comportent garantit leur validité auprès des administrations, des institutions et des autorités. Elles sont nécessaires à de nombreuses démarches administratives (naturalisation, prêt, procédures judiciaires…), en particulier lorsque la nationalité de l’individu est différente de celle où il souhaite entreprendre ses démarches.
ACSTraduction se spécialise avant tout en traduction certifiée. Les documents pour lesquels une certification est demandée sont souvent relatifs aux domaines juridique, administratif et financier.
Transcréation
Les slogans et les publicités ont l’objectif de créer un effet chez le public ciblé. Des moyens forts y sont employés pour atteindre le destinataire et lui faire ressentir l’envie, le besoin, ou d’autres sensations. Le traducteur est donc amené à traduire des textes souvent caractérisés par leur teneur en émotions.
Le traducteur ne peut se prémunir d’avoir des références culturelles étoffées. Il est plus aisé de toucher les individus en utilisant des références qu’ils affectionnent. Il doit aussi bien connaître son public cible et posséder la créativité nécessaire pour parvenir à une formulation qui atteigne les individus, dans la situation de communication qui lui est proposée.
Localisation
La localisation s’apparente à la transcréation, car le principe appliqué est également celui de l’adaptation du texte à une zone géographique et à une culture précises. Cependant, la localisation concerne plutôt les textes liés à des produits, comme des manuels ou des documents variés. Le traducteur devra, en fonction des consignes qui lui sont données et des cultures impliquées, adapter les devises, les unités de mesure, les formats de dates, d’heures, de numéros, entre autres.
La localisation renvoie également à la traduction de logiciels. Il est autant question de traduire l’interface du logiciel que sa documentation (aide en ligne, assistants d’installation, guides…). La traduction logicielle implique souvent la prise en charge de formats particuliers : le texte à traduire est le plus souvent intégré dans des lignes de code et les limites de caractères sont quasiment systématiques pour traduire les interfaces. Dans la plupart des cas, le logiciel est traduit alors qu’il est en cours de développement, ce qui implique aussi des vérifications supplémentaires pour garantir que le résultat final est cohérent et fonctionnel.
Traduction littéraire
Post-édition
La post-édition est très efficace sur certains types de documents, notamment sur ceux qui présentent un degré élevé de similitude entre deux documents différents (statuts, accords de confidentialité) mais elle est beaucoup moins pertinente pour tous les textes plus rédigés. Les moteurs de traduction automatique produisent des traductions qui sont très littérales.
Interprétation
L’interprétation est la traduction orale de discours. C’est une activité qui demande une grande préparation préalable. L’interprète doit avoir renforcé sa capacité à rester concentré, mémoriser, prendre des notes et reformuler. Il doit également avoir étudié le sujet qui sera abordé, son vocabulaire et sa phraséologie.
La prise de notes est un élément central de l’interprétation, car mémoriser et reformuler dans une autre langue une phrase de plusieurs minutes est un exercice difficile. Disposer d’un support faisant office d’aide-mémoire est donc indispensable.
L’interprétation se décline sous trois formes principales.
Tout d’abord, il y a l’interprétation de liaison, dans laquelle l’interprète permet à des personnes d’interagir au sein d’un groupe qui compte généralement quelques dizaines de personnes tout au plus.
Ensuite, vient l’interprétation consécutive. Elle intervient notamment lors des conférences. L’interprète est chargé de restituer les paroles de l’orateur lorsque celui-ci marque une pause ou termine son discours.
Enfin, il y a l’interprétation simultanée. D’un point de vue technique, il s’agit de la plus difficile des trois, car l’interprète doit reformuler un discours d’une langue à l’autre alors même qu’il est en train de l’écouter.